RDC : Vital Kamerhe peut-il sauver son fauteuil à la présidence de l’Assemblée nationale ?

À Kinshasa, le climat politique s’est tendu autour de l’Assemblée nationale. Vital Kamerhe, président de la chambre basse du Parlement et allié historique du chef de l’État Félix Tshisekedi, joue gros ce lundi 22 septembre. Lui et quatre autres membres de son bureau font face à des pétitions réclamant leur destitution, sur fond d’accusations de « gestion opaque » et d’entrave au contrôle parlementaire. Après plusieurs jours d’auditions et d’intenses tractations, un vote à bulletin secret prévu cet après-midi pourrait sceller leur avenir.

Entendu les vendredi 19 et samedi 20 septembre par la commission d’examen dirigée par le député Peter Kazadi, cadre de l’UDPS et initiateur des pétitions, Vital Kamerhe a rejeté toutes les accusations. Selon son entourage, aucune preuve concrète ne viendrait étayer les griefs formulés contre lui.

Des pétitions contestées

Les partisans de Kamerhe dénoncent en outre des irrégularités dans la procédure : présence d’un non-député parmi les signataires, doublons, et près d’une vingtaine de signatures considérées comme falsifiées. « Dans ces conditions, les pétitions deviennent nulles et non avenues », affirment-ils. La commission a néanmoins jugé ces arguments non fondés et déclaré les pétitions recevables sur la forme, ouvrant la voie à un scrutin décisif.

La RÉDACTION

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